Los gatitos se trasladaron. Sígalos haciendo clic en el lazo abajo:
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Lectores, lectoras… bien que desde ya hace mucho tiempo que no escribo, es debido al trabajo que hemos tenido en la clínica.
Ahora trato de que la comunidad de esta isla, entienda que un control humano y científico de la sobrepoblación de gatos, es su esterilización y así estoy involucrando a centros de recreación turística para evitar el envenenamiento de los gatos, así como a los restaurantes y organizaciones no gubernamentales para que entiendan todo esto… primero, al tener muchos gatos callejeros, estos son casi todos salvajes y por tanto su acercamiento para su solución, es bien diferente a la problemática de los perros, debido precisamente al estado salvaje de los gatos, el 95% de los gatos de esta isla no tienen dueños so callejeros, salvajes … por tanto he estado convenciendo a la personas para que ayuden a atrapar con nuestras trampas a gatos callejeros y convencerlos además de que el sistema de atrapar, esterilizar y soltar a los gatos en la misma zona, tiene muchas ventajas para todos, y las personas están colaborando!!!! Gracias a la información…
Y les digo ahora, que después de un ano, hemos esterilizado en la clínica a 200 gatos !!! Entre hembras y machos…
COMO SE REALIZA ESTE TRABAJO?? …. Al ser atrapados los animales, son conducidos a la clínica en donde se les da une repose de 12 horas antes de esterilizarlos; para su esterilización, utilizamos la técnica quirúrgica de un hospital, posteriormente si es un macho 24 después se dejan libres, si es una hembra, 72 horas se le libera, si ha sido una hembra gestante, 5 días después.
Les anexo fotos del método quirúrgico que se utiliza.
Deben saber entonces, que es un gran trabajo que hacemos y que requiere de personal de ayuda, muy valiosa y claro esta, de ayuda económica que felizmente tenemos de parte de personas que nos quieren ayudar, no es todo suficiente, pero nos ayuda el resto, la clínica lo da.
Es por esta razón que las ultimas tres semanas han sido un gran trabajo pues ahora muchas personas se interesan en el trabajo de esterilización de gatos en nuestra clínica.
Y todo esto, paralelo al trabajo de clínica medica que hacemos pues con el trabajo privado de la clínica nosotros mismos podemos seguir ayudando a pesor que somos una empresa privada.
Aprovecho para dar las gracias a todas las personas que nos han ayudado.
Esta es entonces la razón de no haber escrito antes en nuestro blog…
Nos escribiremos entonces más en otro día…
Los gatos les serán agradecidos infinitamente…, miau, miau, miau…
Las fotos que envió fueron tomadas por el fotógrafo VICTOR DIAZ LAMICH, reconocido profesionalmente internacionalmente y en la provincia de Québec, Canadá.
Dr. Guevara
Que nous conte Delfino ?
Lecteurs, lectrices…
Voici un bon moment que je n’ai rien écrit ici – nous avons eu tellement de travail à la clinique !
Pour le moment, je suis très occupé car j’essaye de faire accepter à la communauté de l’île que la façon humaine et scientifique de contrôler la surpopulation féline passe par la stérilisation et non par des solutions comme l’empoisonnement. Pour éviter que continuent ces empoisonnements des chats de la rue, j’essaye d’impliquer dans la solution autant ceux qui oeuvrent dans le domaine touristique - hôtels, restaurants, que les organisations non gouvernementales.
La problématique des chats errants est différente de celle des chiens :actuellement, 95% des minous de l’île n’ont pas de maison et sont donc sauvages… la solution: les attraper, les stériliser et les ramener là où ils ont été capturés.
Et c'est pourquoi je convaincs les gens de nous aider à capturer ces chats de la rue à l’aide de nos trappes en plus de leur démontrer que le système d'attraper, stériliser et relâcher les chats dans la même zone, a beaucoup d'avantages pour tous, et les gens collaborent!!!!
Je vous dirai qu’au cours de la dernière année, nous avons stérilisé plus de 200 chats et chattes.
Comment se passe ce travail ?
Une fois capturés, les chats sont amenés à la clinique. Ils seront stérilisés après un repos de 12 heures.
Les stérilisations sont chirurgicales. Les matous retrouveront la rue au bout de 24 heures tandis que les chattes resteront deux jours à la clinique (5 jours pour celles qui étaient gestantes).
Vous vous imaginez bien que c’est tout un travail que nous faisons et que nous avons besoin de volontaires pour nous aider, ainsi que d’un support financier. Heureusement, même si ce n’est pas encore suffisant et que c’est la clinique qui couvre la différence, nous avons du monde qui nous soutient.
De plus en plus de gens s’intéressent au travail que nous réalisons à la clinique en terme de stérilisation, en plus du travail régulier de la clinique.
Je vous en dirai plus dans d’autres billets.
Merci à tous ceux qui nous aident.
Les chats eux aussi vous remercient infiniment – miaou,miaou, miaou…
Les photos qui accompagnent ce billet sont signées VICTOR DIAZ LAMICH, connu au Québec et à travers le monde.
Dr. Guevara
Je l’imagine fort bien, courant d’une consultation à l’autre, vaccinant, opérant chats et chiens, expliquant soins et traitements à leurs maîtres, cherchant des familles pour accueillir les orphelins, et j’en oublie !
Ainsi est la vie de Delfino depuis qu’il travaille sur l’île. La clinique a changé de local plusieurs fois au cours des années, le rythme de Delfino, lui, reste pareil : de longues journées, passionnantes et bien remplies.
Lo imagino muy bien, corriendo de un consulta al otro, vacunando, operando a gatos y perros, explicándo cuidados y tratamientos a sus dueños, buscando a familias para acoger a los huérfanos, y yo debo olvidar de contar a ustedes una parte de su día…
Así es la vida de Delfino desde que trabaja en la isla. La clínica cambió de local unas veces en el curso de los años, el ritmo de Delfino, él, sigue igual: días largos, apasionantes y bien llenos.
En direct des îles
Clinicas:
Les premières années, à Colonia Cañotal:
Il y a beaucoup de chats sur l’île. En fait, beaucoup trop. De nombreux minous – environ 90% - vivent dans la rue, sont sauvages ou abandonnés. Lorsqu’on sait avec quelle rapidité les chats se reproduisent, pas besoin d’un dessin pour réaliser qu’on se retrouve avec un problème de surpopulation féline, avec tout ce que pareille situation peut amener comme désagréments pour tout le monde.
Solution? La stérilisation de tout ce petit monde. Delfino confie donc à ceux qui le lui demandent des cages pour les attraper, les opère et les ramène à leur lieu de vie pour ce qui est des adultes. Les chatons attendront à la clinique une famille d’accueil.
Comment reconnaître ceux qui sont stérilisés? Ils ont un tatouage dans l’oreille droite… Cela permet aussi à Delfino de les compter. Au cours de la dernière année, il a opéré environ 200 chiens et chats, en majorité des chats. Certes, il a encore du travail, mais c’est un début. Et c’est nettement mieux comme solution que l’euthanasie – ou pire encore l’utilisation de méthodes sauvages comme l’empoisonnement…
Hay muchos gatos en la isla. De hecho, demasiado. Numerosos gatos - cerca del 90 % - viven en la calle, están salvajes o abandonados. Cuando se sabe con cual rapidez a los gatos se reproducen, no necesidad de un dibujo para comprender que se encuentra con un problema de superpoblación felina, con todo lo que esta situación puede traer como consecuencias desagradables para todo el mundo.
¿ Solución? La esterilización de todo este pequeño mundo.
Delfino confía pues a los que se lo piden jaulas para cogerles, les opera y les devuelve a su lugar de vida en cuanto a los adultos. Los gatitos le esperarán a la clínica a una familia que los adoptará.
¿ Cómo reconocer a los que son esterilizados? Tienen un tatuaje en la oreja izquierda … Esto le permite también a Delfino contarles. En el transcurso del último año, operó cerca de 200 perros y gatos, en su mayoría gatos.
Por cierto, todavía tiene trabajo, pero es un principio. Y es mucho mejor como solución que la eutanasia - o lo peor todavía la utilización de métodos salvajes como el envenenamiento …
En direct des îles
Ce ramassis de cabanes construites avec les moyens du bord, face à la mer, m’a longtemps intriguée, mais jamais je n’avais osé m’y arrêter.
J’en connaissais un peu l’histoire par les journaux locaux, qui en parlaient sporadiquement.
L’autre semaine, Delfino, qui va y faire son tour régulièrement et soigne les animaux de son mieux, y a emmené ma fille, qui profitait de son séjour pour lui donner un coup de main. Elle y a pris quelques photos et m’a conté y avoir vu des choses très tristes.
Le lendemain, j’en parlais avec une de mes amies qui a été assez gentille que pour me donner des détails, en plus de m’y emmener.
Alors, voilà l’histoire :
Cette colonia existe depuis environ un an et demi et est connue sous le nom de « Los Invasores » (les envahisseurs), même si ses habitants l’ont mise sous la protection de la Vierge de la Guadalupe, parce qu’en fait, elle s’est construite illégalement sur un terrain qui appartiendrait à des investisseurs étrangers – je n’ai pu me faire confirmer le fait.
Elle est « gérée » par un homme surnommé El Mucaro, qui tente d’obtenir la légalisation des terrains. Pour avoir le droit de vivre aux « Invasores », une famille doit lui verser 1000 pesos (environ 100.00$ canadiens). Ensuite, il y a un frais de 50 pesos par semaine pour le ramassage des ordures ; de plus toutes les familles se doivent de participer aux frais d’avocats et de déplacement d’El Mucaro lorsque celui-ci s’en va à Chetumal défendre les droits des habitants du lieu.
Comment vit-on aux « invasores » ?
Disons que côté hygiène, c’est pour le moins assez désastreux : pas d’eau courante ni d’électricité. La colonia compte quelques puits, certaines des cabanes ont des génératrices, la télévision, et un confort relatif, comme un plancher. D’autres par contre … sol de terre battue, et je vous passe le reste. Et je vous laisse deviner pour les toilettes…
Il faut ajouter que personne n’a envie d’investir beaucoup d’argent sur ces cabanes, car si les terrains ne sont pas légalisés, tout le monde devra s’en aller…
Humains et animaux cohabitent avec bon nombre de parasites et de maladies - certains chiens sont très malades, mais leurs propriétaires ne veulent pas les faire endormir. Et pourtant, ils sont porteurs de microbes qui peuvent affecter les enfants qui vivent près d’eux …
Delfino a rencontré là-bas de possibles cas de leptospirose, maladie du ver du cœur, tiques, puces et autres. Sans compter les cas de fièvre dengue et aussi de malnutrition.
Depuis quelques années, en fait depuis l’apparition d’internet, l’île est de plus en plus connue et de ce fait, y débarquent de nombreux visiteurs venus de partout, attirés par la mer, les paysages, la tranquillité de ces quelques kilomètres carrés situés à 11kms de la côte...
L’économie locale, autrefois basée sur la pêche, est désormais de plus en plus dépendante de cette industrie nommée tourisme laquelle, comme toute activité humaine, a ses bons et ses mauvais côtés. On pourrait en discuter longuement, mais là n’est pas le but de ce billet.
En peu de temps, on a vu apparaître de nouveaux hôtels, des immeubles de condominiums situés directement sur la plage (avec pour conséquence que ladite plage a quasiment disparu, merci les changements de courants et de direction des vents), et aussi des maisons privées luxueuses, situées pas loin des très modestes demeures des habitants de l’île…
Lesquels commencent à s’inquiéter de la montée parfois vertigineuse du prix des terrains et des maisons. Certes, ils peuvent maintenant tirer un bon prix de leurs maisons, mais ensuite où aller ? Et quand les enfants vont grandir, où les installer ? … d’où l’apparition de ce développement sauvage, résultat d’un mélange d’inquiétude et de cupidité.
Toutes sortes de gens sont venus occuper un bout de terrain aux « Invasores » : certains possèdent déjà une ou des maisons, mais veulent plus de terrains pour pouvoir y installer leurs enfants devenus adultes - ou pour les vendre cher aux étrangers, principalement états-uniens, qui veulent se construire une maison face à la mer. Ils viennent passer tout ou partie de la journée dans la colonia, avant de regagner leur « vraie » maison pour la nuit. Le tout est d’assurer une présence pour obtenir plus tard le terrain légalisé.
D’autres y demeurent parce qu’ils n’ont plus rien ou pas grand-chose, et que ça ne coûte pas cher de vivre aux « Invasores » … Ceux-là y vivent tout le temps, dans des cabanes au sol de terre battue, sans le moindre confort.
Le gouvernement local laisse faire. Pourquoi ? Bonne question.
S’il s’agit d’une occupation illégale, il faut expulser les envahisseurs. Mais il paraîtrait que les propriétaires du terrain ne seraient pas prêts à assumer les coûts . Cette information est non vérifiée.
Si par contre l’occupation des lieux est légale, pourquoi ne pas le reconnaître et amener jusque là eau, électricité et drainage afin d’améliorer les conditions de vie des habitants de la colonia ?
Reste qu’en ce moment, environ 300 familles vivent dans des conditions pour le moins douteuses, à quelques centaines de mètres de maisons « de rêve ». Tout un contraste !
En direct des îles
Les commentaires de Delfino: